« Ça fait vraiment plaisir » : après la rencontre, les joueurs de Fontenay se sont arraché les maillots du PSG

C’est un rituel. À chaque opposition en Coupe de France entre un club amateur et une grosse formation de L1, les joueurs du club hiérarchiquement inférieur se lancent dans la quête d’un maillot, souvenir d’un moment inoubliable qu’ils viennent de passer pendant 90 minutes. La rencontre ce samedi soir entre Fontenay et lePSG en 32e de finale de la Coupe de France n’a pas dérogé à la règle. Au coup de sifflet final, les joueurs de N3 se sont dirigés vers leurs adversaires les plus prestigieux pour obtenir leur tunique.

Supporter indéfectible du PSG depuis son enfance, l’attaquant Enzo Renou était en mission. « J’ai essayé d’aller le plus vite possible mais j’ai des coéquipiers qui se sont montrés plus vifs que moi. On est normalement 4-5 fans du PSG dans l’équipe et j’ai eu l’impression qu’il y en avait beaucoup plus à la fin pour aller récupérer un maillot, rigole celui qui est également salarié pour le club de Fontenay. Avec mes coéquipiers, on ne s’était pas parlé pour négocier les maillots des Parisiens. Puisque je me trouvais à côté de Zabarnyi, je lui ai demandé son maillot et il me l’a offert. Donc on a échangé un petit peu. Ensuite, Fabian Ruiz est venu vers moi et il m’a également offert son maillot car il savait que je supporte le PSG. Je l’ai remercié chaleureusement en lui disant que c’est vraiment un leader technique depuis maintenant 2-3 ans. Il a souvent été critiqué et désormais c’est l’un des éléments forts du milieu de terrain. »

« C’est fou d’avoir le maillot de Dembélé »

Alors qu’il répondait à quelques questions en zone mixte, Enzo Renou voit alors son idole Vitinha débouler. Il le stoppe, lui présente un maillot du PSG avec un stylo pour qu’il lui dédicace. « Ce n’est pas pour moi mais un de mes amis qui voulait que je fasse signer son maillot. Je vais faire un grand heureux. »

À ses côtés, son petit frère Noah, le portier de Fontenay n’avait pas pu récupérer de maillot. « Je voulais l’échanger avec Renato Marin mais il a préféré le garder, ce que je comprends car c’était son premier match avec le PSG, raconte-t-il. Ensuite, j’ai pu discuter quelques minutes avec Lucas Chevalier. Il a été très sympa et m’a offert ses gants. Je ne pensais pas un jour me dire que j’allais discuter avec un gardien du PSG et de l’équipe de France. Franchement, c’est magnifique ! »

Le milieu de terrain Maxime Bisleau visait également Vitinha, le 3e du Ballon d’Or. Mais il a échoué. « Je n’ai pas atteint mon objectif sur ça mais ce n’est pas grave, ce n’est pas le plus important, insiste-t-il. Je pense qu’on a laissé une belle image et ça s’est magnifique. Et ça vaut mieux qu’un souvenir matériel. » Il ajoute : « On n’a pas parlé des maillots avant le match car on considère que c’est de l’extra sportif, le plus important consistait à réaliser de belles choses sur le terrain et pas parler de l’après-match. Je crois que Fodé Diawara et notre gardien remplaçant ont décroché chacun le maillot d’Ousmane Dembélé. Ils sont chanceux mais franchement le plus important ce sont ces souvenirs à la Beaujoire devant 35 000 personnes. Ces émotions sont gravées dans notre mémoire jusqu’à la fin de notre vie. »

Interrogé par BeIN Sport, Fodé Diawara ne lâchait pas le maillot du numéro 10 parisien et avait du mal à cacher tout ce que cela représentait pour lui. « C’est fou d’avoir le maillot de Dembélé, ça fait vraiment plaisir, c’est une chance… le maillot du Ballon d’or, franchement, ça fait plaisir ».