« Elle représente notre nation de la meilleure façon qui soit » : Gianluigi Buffon apporte son soutien à Giorgia Meloni

Une prise de position claire. Présent au rassemblement politique Atreju , organisé le week-end dernier à Rome par de jeunes militants du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), dirigé par Giorgia Meloni , Gianluigi Buffon n’a pas hésité à soutenir la Première ministre italienne.

« Elle représente la nation de la meilleure façon qui soit », a-t-il affirmé au micro de plusieurs médias locaux, dont Libero . « Elle est au gouvernement depuis longtemps, c’est un accomplissement formidable. » Selon le média milanais, l’ancien gardien historique de la Squadra Azzurra serait même monté sur scène aux côtés du ministre italien des Sports, Andrea Abodi.

En Italie, le positionnement politique de Buffon , désormais chef de la délégation de la sélection italienne, a toujours été ambigu. En 1999, au début de sa carrière de joueur, l’homme aux 176 capes en équipe nationale avait créé la polémique en s’affichant lors d’une interview télévisée avec un maillot de Parme, son club d’alors, orné du slogan fasciste « Boia chi molla » (« Celui qui abandonne est un bourreau »).

« Anarcho-conservateur » ou « libéral modéré » ?

« Je ne connais rien à la politique, je voulais simplement inspirer mes camarades », avait-il désamorcé à l’époque. Plaidant l’erreur de jeunesse, il était revenu sur la question en 2021 auprès du journal La Repubblica , se définissant comme un « anarcho-conservateur ».

Ce week-end, l’agence de presse italienne Ansa a énuméré les différentes prises de position politiques de Buffon. En 2013, l’ancien gardien de la Juventus Turin avait soutenu le centriste libéral Mario Monti avant d’appuyer, trois ans plus tard, le projet de référendum constitutionnel de Matteo Renzi , alors chef du gouvernement, plutôt de centre-gauche.

Quelques heures après la déclaration publique de Buffon en soutien à Meloni, l’épouse du champion du monde 2006, Ilaria D’Amico, a pris la parole pour le défendre, toujours auprès d’Ansa. « Il est un libéral modéré », a confié la journaliste et animatrice italienne, affirmant que l’ex-joueur du PSG cherchait « un équilibre stable » en politique.

Également interrogé au sujet des difficultés récentes rencontrées par la sélection italienne, Buffon compte sur une éventuelle qualification à la Coupe du monde - la Squadra Azzurra doit d’abord s’extirper des barrages - pour apporter « de la magie au pays ». « L’Italie deviendrait une grande tribune où nous serions tous unis », a-t-il espéré.