« Il veut tout jouer, mais on doit faire attention » : Wembanyama sera-t-il à nouveau remplaçant en finale de la NBA Cup ?

À l’approche de la finale de la NBA Cup à Las Vegas face aux New York Knicks (2h30 dans la nuit de mardi à mercredi en France), une question domine l’actualité des Spurs : Victor Wembanyama sera-t-il titulaire ? De retour de blessure, il a joué une vingtaine de minutes, dans les trois derniers quart-temps, lors de la demi-finale face à Oklahoma City samedi. Et tout porte à croire que le même schéma pourrait être reproduit en finale. Les Spurs ne veulent prendre aucun risque avec leur pépite, qui a souffert d’une élongation au mollet qui a nécessité un mois d’arrêt.

La question a été posée à l’entraîneur de San Antonio, Mitch Johnson, et il n’a pas su, ou voulu, y répondre. « C’est une bonne question, a-t-il dit. C’est quelque chose dont on va continuer de parler avec Victor. C’est difficile, parce qu’il veut tout jouer, il veut commencer, il veut terminer la partie. (…) Mais on n’en est pas au point de ne pas faire attention aux minutes qu’il passe sur le parquet. On veut faire attention. »

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La star des Spurs ne devrait pas jouer plus de 25 ou 30 minutes ce mardi soir, prolongations éventuelles comprises. Tout le boulot du staff texan sera de gérer au mieux ses minutes. « Si vous le faites certaines minutes à un endroit, vous ne pouvez pas le faire jouer à d’autres moments, explique Johnson. On doit continuer à réfléchir à ce qui est le mieux pour l’équipe, malheureusement. On ne prend pas cette décision hors de toute autre considération. On doit être sûr que cette décision va avec tout le reste, et la manière dont ça affecte les autres joueurs. »

Wembanyama : « Je suis prêt »

Le joueur n’a pas dit autre chose : « ça va être un mélange de plusieurs opinions, le staff médical, l’équipe de performance, mais je suis prêt. Si j’avais à choisir moi-même, je me baserais également sur mon ressenti et celui du staff. Je me rends que je n’ai pas dit grand-chose (il se met à rigoler). Pour résumer, on va en parler. »

Wemby with an elbow-through-the-rim dunk ?!

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En demi-finales, sur le banc au début de la rencontre, il n’a pas joué une minute du premier quart-temps mais est progressivement monté en puissance. Il a ensuite survolé le dernier quart-temps de sa classe. « Bien sûr, ce n’était pas la condition physique idéale, mais je ne pouvais pas m’arrêter de bouger, de me déplacer, a-t-il déclaré sur NBA TV. J’étais trop excité, j’avais trop d’énergie. »

Le profil de match face à New York incite le staff des Spurs à gérer les minutes de son Français avec attention. « Ça va se jouer sur le physique, la vitesse et le rebond, prédit Wemby. À New York, ils ne jouent pas un basket aussi sophistiqué que celui du Miami Heat ou du Thunder mais c’est une des équipes les plus physiques de la Ligue. »

On comprend que Victor Wembanyama défend, lui, une autre vision du basket. Il a beaucoup évoqué un basket « éthique » ces derniers jours. « C’est un basket qu’on peut décrire comme old school, ou Spurs way (NDLR : à la façon des Spurs), car le danger peut venir de partout. On ne fait pas beaucoup d’isolation (NDLR : des un-contre-un) comme on en voit dans le basket moderne. C’est tactiquement plus correct, je pense. » Le style de jeu de San Antonio commence à être connu. La seule inconnue réside dans le cinq de départ. Le cinq qui terminera la rencontre, en revanche, est bien connu, et il y aura Wembanyama dedans.