« Il y a de plus en plus de joueurs » : avec « Le 501 », deux Rouennais ciblent les amateurs de fléchettes

Publié le  à 0 h 0

Le logo, avec son 501 et sa fléchette verte, affiche la couleur. Installé rue de Crosne, à deux pas de la place du Vieux-Marché à Rouen (Seine-Maritime), l’établissement ouvert tout récemment par Romain Boulet et Flamur Tissier a pour ambition de devenir le temple normand des « darts » à la française. C’est en tout cas le premier du genre dans la région. Et s’ils l’ont baptisé « Le 501 », c’est en référence à l’une des variantes les plus populaires du jeu de fléchettes qui consiste à atteindre 501 points en un minimum de volées.

« Avoir un lieu à nous, c’est un rêve de gosse », s’enthousiasme Romain Boulet. « Et comme nous avons tous les deux la passion des fléchettes, c’est donc tout naturellement que nous avons voulu ouvrir un endroit dédié à ce jeu. » Un jeu devenu un véritable sport qui, de l’autre côté de la Manche, attire des dizaines de milliers de spectateurs à chaque rencontre. Avec ses stars comme le numéro un mondial Luke Littler , tout juste 18 ans, dont la renommée au Royaume-Uni n’a rien à envier aux plus grands champions de football ou de rugby.

« C’est sûr, en France, ce n’est pas encore aussi populaire. Mais il y a de plus en plus de joueurs », estime le Rouennais. Il en veut pour preuve l’organisation à Caen (Calvados) ce premier week-end de décembre du premier French Darts Festival, où 10 000 personnes sont attendues sur trois jours. Avec la présence d’une référence en la matière, le Breton Thibault Tricole , déjà vu sur la chaîne L’Équipe, qui retransmet depuis quelques années les compétitions internationales. Avec de plus en plus d’audience.

« Ici, ça va devenir ma zone ! »

Avec son associé, Romain Boulet espère capitaliser sur cette nouvelle exposition en fédérant autour du « 501 » une communauté d’amateurs plus ou moins éclairés. Et en initiant eux-mêmes les néophytes aux bases de la discipline. Mais surtout en proposant un total de 14 cibles, dont 5 traditionnelles. Ces dernières « sont un peu plus exigeantes en termes d’adresse, car plus petites, mais elles offrent un confort de jeu exceptionnel », souligne l’expert.

Alignées avec soin sur le mur du fond et dotées de trois caméras qui captent automatiquement les scores affichés sur un écran au-dessus, elles confèrent à l’endroit une atmosphère unique. Et, contrairement aux habituelles machines électroniques, elles se réservent à l’heure (entre 15 et 20 euros), un peu comme une piste de bowling.

« D’ordinaire, quand un bar possède une cible, elle est souvent reléguée dans la salle du fond ou dans un coin, pas loin des toilettes », s’amuse le nouveau propriétaire. « Ici, elles sont en pleine lumière ». Même si, comme il l’explique, « au-delà des fléchettes, nous avons voulu créer un lieu de détente, en famille ou entre amis, où les gens auront envie de se retrouver, de s’amuser dans un cadre agréable, manger un morceau… ». Et pourquoi pas au beau jour, profiter du rooftop situé au-dessus de la salle principale.

Pour Joris, 17 ans, venu avec deux amis, c’est clair : « Ici, ça va devenir ma zone ! C’est top d’avoir un tel confort pour jouer. » Compétiteur depuis qu’il est assez grand pour viser, le jeune homme enquille un triple 20 avant d’aller planter sa dernière fléchette dans la bulle (le centre de la cible). « T’abuses ! Tu pourrais nous laisser un peu gagner », s’agace gentiment Wilson, l’un de ses adversaires. Visiblement, ce n’est pas le genre de la maison.

🔍 Avis & notations

Avis des lecteurs de « Il y a de plus en plus de joueurs » : avec « Le 501 », deux Rouennais ciblent les amateurs de fléchettes :
Aucun avis
Aucun avis

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article « Il y a de plus en plus (...) Publiez votre commentaire ou posez votre question...

À lire également