« J’ai seulement commencé à gagner ma vie cette année, en F1 » : Isack Hadjar dévoile la précarité du sport automobile

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La partie émergée de l’iceberg est reluisante, scintillante même. Celle immergée moins. On le sait, la Formule 1 est un monde difficilement accessible, où seuls les 22 meilleurs pilotes de la planète ont une place. Et si elle offre un confort financier certain, ce n’est pas le cas des divisions inférieures, où la bataille est rude et les contrats beaucoup moins juteux.

Ce lundi, Isack Hadjar était l’invité de l’émission « Zack en roue libre ». L’occasion d’évoquer cet aspect financier. « J’ai seulement commencé à gagner ma vie cette année, en F1, a-t-il affirmé. En Formule 2, je ne gagnais pas ma vie. C’est un système compliqué où tu dois payer tes saisons. Bien sûr, Red Bull est là pour t’aider, tu es dans une académie où tu baignes dans un environnement F1. Et financièrement, ils t’aident aussi. »

« Sans Red Bull, c’était finito pipo »

Sans la marque autrichienne, le Français ne serait sans doute pas là, à l’aube d’une deuxième saison de Formule 1, cette fois avec la grande écurie Red Bull et non plus Racing Bulls. « La F3 et la F2, ce sont des coûts qu’on ne peut pas se payer. Ma mère a réussi à trouver des sponsors pour payer une partie de la saison et Red Bull payait le reste, a-t-il précisé. Je ne peux pas tout dire mais jusqu’à l’année dernière, c’était sans répit financièrement parlant. Mais sans Red Bull, c’était finito pipo. »

Isack Hadjar en a également profité pour évoquer sa signature avec Red Bull Racing. C’était en 2021, à Monaco, après sa victoire en Formule Régionale Europe. « On est le samedi, je gagne, je rentre à l’hôtel et on m’appelle en me disant : Helmut Marko veut te voir, se souvient le Français. Je pensais que c’était une blague. Mais j’avais vraiment rendez-vous avec lui dans un hôtel, donc j’y vais. Il me dit : je vais t’envoyer un contrat, tu le signes, tu le signes pas… Bienvenue chez Red Bull. J’avais 16 ans, j’étais seul. À ce moment-là, tu remercies le bon Dieu. »

Quatre ans plus tard, celui que l’on surnomme « Petit Prost » disputait ce même Grand Prix de Monaco chez les grands, avec une 6e place à la clé.

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