Il est tombé très, très bas. Il y a pile deux ans, Tony Yoka était descendu en larmes du ring sur le central de Roland-Garros, incapable de toucher le Belge Ryad Merhy qui, depuis, n’a guère fait d’étincelles. Touché, coulé, critiqué, il était complètement perdu entre les cordes comme dans sa vie.
Cette troisième défaite de suite semblait sonner le glas de ses rêves et de sa crédibilité en vue d’un sacre mondial. « Continuer comme ça n’était plus possible et ma carrière se serait certainement arrêtée peu de temps après si je n’avais rien changé », nous souffle, avec le recul, le champion olympique des poids lourds à Rio, il y a bientôt dix ans.