« L’impression de ne jamais avoir arrêté » : les belles images de Cyprien Sarrazin de retour sur des skis près d’un an après sa terrible chute

Des images magnifiques. Près d’un an après avoir frôlé la mort le 27 décembre 2024 en chutant lourdement lors d’un entraînement précédant la descente de la Coupe du monde de Bormio (Italie), Cyprien Sarrazin a rechaussé les skis .

Le spécialiste des épreuves de vitesse l’a révélé ce jeudi matin en publiant une vidéo sur son compte Instagram. En effet, le double vainqueur en descente à Kitzbühel (Autriche) a mis en scène, via un petit documentaire, son retour sur les pistes qui a eu lieu le lundi 8 décembre à Courchevel. https://www.instagram.com/reel/DSHu... View this post on Instagram

« Les sensations étaient bonnes… rien ne peut égaler ça », a écrit le skieur alpin de 31 ans en légende de son post. « J’ai bien fait de prendre mon temps. Je ne réalise peut-être pas encore tout le chemin parcouru jusque-là… sûrement parce qu’il en reste encore beaucoup avant de pouvoir reskier comme je le voudrais, sans douleur aux genoux », a-t-il expliqué.

« J’aurais pu ne jamais reskier »

Pour rappel, Sarrazin avait subi une hémorragie cérébrale ainsi que d’autres blessures à une jambe et à un pied après sa lourde chute. Placé brièvement dans un coma artificiel, le natif de Gap avait passé de nombreux jours hospitalisé en soins intensifs. Miraculé selon les médecins à sa charge, il a également passé une longue période dans un hôpital neurologique pour soigner sa diplopie , un trouble oculaire provoquant une double vision, autre séquelle de son accident.

« J’oublie que j’aurais pu ne jamais reskier, c’est fou », témoigne le skieur français dans sa vidéo. « J’ai la banane, ça tient, ça passe, j’arrive à skier. Quand je suis remonté sur les skis, j’ai eu l’impression de ne jamais avoir arrêté », a-t-il raconté.

S’il a indiqué vouloir reprendre la compétition lors de la saison 2026-2027, Sarrazin a donc passé une nouvelle étape dans son processus de retour au plus haut niveau, après avoir travaillé de longs mois en rééducation puis en réathlétisation.