Nice-Angers (0-1) : série historique de défaites, rupture avec les supporters... La crise s’étire du côté des Aiglons

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Musique de cirque, affiche moqueuse. Sur un site internet, créé pour l’occasion, apparaît un clown rieur du « Cirque OGC Nice ». Teint blafard, nez rouge, posté devant un chapiteau, il annonce les prochains matchs des Aiglons, enLigue 1 face à Angers puis contre Braga en Ligue Europa. « Le plus célèbre cirque d’Europe enfin de retour ! », peut-on y lire. Une affiche qui a aussi été placardée sur les murs de la ville ou à proximité du stade.<https://www.leparisien.fr/resizer/e...>

L’anecdote raconte, peut-être encore plus que le reste, l’ambiance délétère avec laquelle ont dû composer les joueurs Franck Haise ce dimanche face aux Angevins. À Nice, la crise est partout sur le terrain et en dehors. Et ce n’est pas cette nouvelle défaite concédée à domicile (0-1), la septième de rang toutes compétitions confondues, qui sera de nature à inverser la tendance et à apaiser les tensions. Ce dimanche après-midi, les Aiglons ont égalé la pire série de leur histoire après octobre-novembre 1960, avril-août 1964 et octobre-décembre 2013.

Boulette et occasions gâchées

Surtout, au-delà de la défaite, l’inquiétude vient des maux qui reviennent. La copie rendue a encore été plombée par une immense fébrilité, incarnée par de multiples fautes techniques qui les ont empêchés de poser leur jeu, ou par cette semelle haute évitable de Tom Louchet, exclu dès la 53e minute.

Sans oublier l’unique but angevin venu d’une boulette de Bah, une perte de balle à l’entrée de la surface. Yassine Beldkhdim n’avait plus qu’à ouvrir le pied gauche quelques secondes plus tard pour trouver le filet opposé et conclure un superbe mouvement collectif initié par Arcus et Mouton (33e). Un but chaleureusement applaudi par le public... niçois.

Les rares occasions franches ont été complètement ratées, notamment celle de Morgan Sanson à l’heure de jeu, pourtant pas le moins à l’aise ballon au pied.

Des sifflets de leurs propres suporters

Difficile de ne pas lire dans ces ratés le résultat aussi d’un contexte particulièrement pesant. Ce match s’est tenu à l’issue d’une semaine extrêmement mouvementée après les incidents intervenus entre joueurs et supporters il y a une semaine. Les Aiglons avaient d’ailleurs choisi de floquer leur maillot des noms de deux de leurs coéquipiers - Terem Moffi et Jérémie Boga -, qui ont porté plainte contre X après avoir été victimes de coups et sont actuellement en arrêt de travail. Un geste de soutien, ou une provocation selon le point de vue...

Ils ont en tout cas été accueillis par des tribunes clairsemées à la suite d’un appel aux boycotts des groupes d’ultras... et des bordées de sifflets. Quand leurs propres supporters ne lançaient pas des « olé » moqueurs à chaque perte de balle.

Pas de nature à rebooster la confiance des joueurs, titulaires et remplaçants, que l’on a vu se rassembler au milieu de la pelouse au coup de sifflet final. « On s’est dit que c’était un match difficile, mais qu’on n’avait pas lâché. On a affiché un bel état d’esprit, même si ça n’a pas suffi, tentait de se conforter le portier niçois Yéhvann Diou au micro de Ligue 1 +. On est dans une période compliquée avec des scénarios qui vont contre nous. Mais on sait que c’est en restant soudés et ensemble qu’on pourra inverser la tendance. »

Un premier pas vers l’unité ? Pour les joueurs comme les supporters, le prochain chapitre s’écrira jeudi lors de la réception de Braga. Avec ou sans nez rouge sur le nez ?

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