PSG-Flamengo (1-1, 2-1 t.a.b.) : pénalty provoqué et balle de match manquée, la soirée délicate de Marquinhos

Il s’attendait sans doute à soulever sereinement son 35e titre avec le PSG. En capitaine, il devait être le premier à tenir cette Coupe intercontinentale que le club de la capitale n’avait jamais gagnée. Titulaire aux côtés de son indéboulonnable compère Willian Pacho, Marquinhos avait tout en main pour vivre une belle soirée à Doha (Qatar) face à Flamengo.

Si le résultat est une réussite (succès 2-1 aux tirs au but), ce n’est vraiment pas le cas de son match. Survolté en début du match, le recordman de matchs au PSG (504 désormais) l’a bien entamé, avec notamment un tacle glissé au premier poteau pour sortir un centre de Jorge Carrascal. Il a surtout suivi le rythme de son équipe, qui prenait tranquillement le dessus sur les Brésiliens sans se précipiter, avec un but de Khvicha Kvaratskhelia à la clé (1-0, 38e).

La deuxième période de Marquinhos a été nettement moins brillante. À l’heure de jeu, le capitaine parisien s’est d’abord rendu coupable d’une faute dans la surface évitable. Dépassé par le crochet de Giorgian de Arrascaeta, il lui a accroché le pied d’appui, obligeant l’arbitre a désigné le point de pénalty après l’intervention du VAR. Jorginho a finalement sanctionné le défenseur sans trembler. Et relancé Flamengo (1-1, 62e).

Un raté inexplicable dans les arrêts de jeu

Si la sanction est logique, la faute est curieuse. Car Marquinhos nous a habitués à davantage d’exigence et de précision dans ses interventions. Celle-ci était pourtant bien tardive et manquée, de quoi relancer un débat sur son état physique. Absent du déplacement à Metz samedi dernier à cause d’une « fatigue musculaire au niveau de la hanche droite », le Brésilien ne vit pas la meilleure période de sa saison.

Ses dernières sorties n’ont d’ailleurs pas été étincelantes. Face à Tottenham, lors de sa 500e sous le maillot parisien, il avait déjà oublié Richarlison dans son dos sur l’ouverture du score. Face à Monaco , son manque de promptitude avait également offert le but de la victoire aux Monégasques. Et contre Bilbao, il avait cédé sa place à la mi-temps à Ilia Zabarnyi , touché par cette fameuse fatigue musculaire.

Malgré cette bévue, le capitaine aurait pu devenir le héros de son équipe en fin de match. D’abord parfaitement placé pour mettre fin à une contre-attaque express de Flamengo à la 85e minute, il a eu au bout du pied le but de la victoire dans les arrêts de jeu. Sa reprise d’un puissant centre d’Ousmane Dembélé à ras du sol a finalement pris la mauvaise direction, alors qu’il suffisait de pousser le ballon au fond à trois mètres du but.

Si ce loupé l’a fait sourire, ce n’est pas le cas des supporters parisiens, abattus dans les tribunes de Doha. Visiblement contrarié et poussé vers l’offensive, Marquinhos a passé la prolongation à se proposer offensivement. Sa seule réelle tentative, de la tête à la 98e, était toutefois bien trop timide.