PSG-Flamengo : « On veut continuer à marquer l’histoire », clame Luis Enrique

Avant de prendre la direction de la pelouse du stade Ahmad-ben-Ali d’Al Rayyan pour la dernière séance d’entraînement à la veille de la Coupe intercontinentale contre Flamengo (18 heures, mercredi), Luis Enrique s’est présenté en conférence de presse ce mardi après-midi. C’est un coach parisien prudent mais déterminé à glaner un sixième trophée cette année avec le PSG qui a fait face aux journalistes. Motivé à l’idée de marquer l’histoire du club parisien, l’Asturien n’a pas caché qu’il se méfiait, tout de même, du club brésilien.

Vous pouvez devenir le premier club français à remporter ce titre, le troisième à réaliser le sextuplé. Avez-vous conscience de pouvoir encore marquer l’histoire de votre sport ?

LUIS ENRIQUE. Je ne connaissais pas cette statistique. Je pense qu’il y a peu d’occasions de jouer cette finale. On est conscients de l’importance de ce match. C’est beau de jouer une finale comme ça. Cela représente beaucoup pour nous et on est contents d’être ici.

Quel regard portez-vous sur le chemin parcouru depuis le début de l’année ?

Il y a un an, nous étions sur le chemin pour arriver à ce moment. Il y a des souvenirs très positifs sur la saison dernière et je pense que ça a été important de surmonter ce qu’on a eu comme épreuves dans le passé. En ce moment, je pense à avoir une continuité sur ce qu’on a vu la saison dernière. C’est le moment de jouer cette finale, c’est important pour l’équipe, le club, les supporters. C’est toujours difficile de jouer cette finale de Coupe intercontinentale.

« On est prêts »

Avez-vous toujours la même adrénaline avant de disputer une finale de cette envergure ?

Je pense que c’est une motivation très claire. Marquer l’histoire a été un objectif la saison dernière et on veut continuer à marquer l’histoire. Chaque finale est différente. Il faut être très attentif pendant le match, chaque action peut être importante et décisive. Il faut avoir ce contrôle, avoir la motivation pour le match, c’est important. On est prêts, je pense. L’équipe a montré cette mentalité qu’on avait déjà la saison dernière. Flamengo est une très bonne équipe et ça sera une finale serrée, difficile.

Marquinhos est-il en mesure de tenir sa place pour cette finale ?

Il reste une dernière séance d’entraînement mais il est prêt. On verra son état après la séance d’entraînement. On décidera demain s’il débute ou pas.

Votre équipe est-elle sortie de son cycle de fatigue auquel vous étiez confronté en début de saison ?

C’est impossible de savoir ça ! Ce qu’on a montré ces quatre derniers mois, c’est notre capacité à surmonter différentes situations, et je ne peux rien assurer. On est contents d’être là et d’avoir ce moment pour profiter de la famille durant les vacances. La coupure et les vacances en famille vont faire du bien. Il faut en profiter avant 2026 parce que les moments importants vont arriver dans toutes les compétitions.

« J’aime la façon dont Flamengo joue »

Que change le fait que Flamengo soit à la fin de sa saison ?

Ce sont des choses différentes. Ils sont là après avoir gagné beaucoup de trophées. Ils sont dans un bon moment, j’aime la façon dont ils jouent au football. On se rappelle du Mondial des clubs, ils ont fait des matchs très intéressants. On connaît la difficulté de ce match et on cherche à être prêts demain.

Quelle valeur accordez-vous à ce trophée ?

C’est très difficile de bien valoriser ce trophée. Quand tu perds, tu dis que ce n’est pas important. On a une chance d’écrire l’histoire du PSG. Aujourd’hui c’est très important pour Flamengo et c’est très important pour nous. On veut continuer d’écrire l’histoire de notre club. C’est une grande motivation pour nous, pour le club, et je ne pense pas que nos adversaires seront plus motivés que nous.

Quel regard portez-vous sur le football sud-américain ?

J’ai joué la Coupe intercontinentale comme coach il y a dix ans. On va voir qui est meilleur entre le PSG et Flamengo. Ils ont une bonne équipe, ils ont battu Chelsea pendant l’été à la Coupe du monde des clubs. Personne ne doute du niveau des joueurs sud-américains. Ce n’est jamais une bonne chose de jouer contre un club brésilien. On sait que la finale va se jouer sur de petites choses.