PSG-Rennes (5-0) : l’heure du réveil a sonné pour Kvara

Publié le  à 0 h 0

Ethan Mbappé en tribunes et, sur la pelouse, un numéro 7 qui fait lever le Parc des Princes comme un seul homme. L’instantané aurait, bien sûr, pu servir de machine à remonter le temps, il a plutôt ouvert une fenêtre sur le présent d’une paire d’attaquants rafraîchissants. Si l’ancien titi, buteur la veille avec le LOSC contre l’OM , était présent ce samedi pour soutenir son club formateur, ce n’est plus son frère aîné qu’il a vu enflammer l’enceinte parisienne, mais ce « number 7 » au nom imprononçable qui a hérité de sa tunique en janvier dernier.

Incomparable porteur de points au Scrabble, Khvicha Kvaratskhelia l’est aussi devenu en Ligue 1 ce samedi lors de la venue du Stade Rennais . Auteur d’un doublé, son premier sous le maillot parisien depuis le PSG-Auxerre du 17 mai (3-1), le Géorgien a été l’un des principaux artisans du dixième succès parisien en Ligue 1. Enfin. Lui qui, après avoir posé ses valises dans la capitale lors du dernier mercato d’hiver, avait donné l’impression d’avoir toujours porté les couleurs parisiennes tant son acclimatation avait été immédiate, avait en effet dévoilé deux visages depuis le début de saison.

Un plutôt enthousiasmant sur une scène européenne où il a, avec deux buts et deux passes décisives en quatre matchs, été en moyenne décisif à chacune de ses sorties. Un autre, beaucoup moins tranchant dans un championnat domestique qu’il traverse, depuis la reprise en août, sur courant alternatif. « Je ne fais aucune distinction entre le championnat et la Ligue des champions , a pourtant assuré Luis Enrique vendredi en conférence de presse à propos du double visage de son attaquant géorgien. C’est comme ça, il faut l’accepter. Je suis très content de ses performances. Il est au haut niveau, il a de l’ambition. Tous les joueurs traversent des hauts et des bas dans une saison. »

Une frappe puissante sous la barre

Pour le dernier match de l’année 2025 au Parc des Princes, le Géorgien a sans aucun doute signé son match référence de cette première moitié de saison. Un Kvara des grands soirs, en mode Ligue des champions, digne de celui qui avait brillé face à l’Atalanta Bergame en ouverture de la campagne européenne, voilà le profil qu’a eu la bonne idée de dévoiler l’ancien de Naples.

Il lui aura certes fallu une bonne vingtaine de minutes de mise en route, se chauffer en faisant tourner en bourrique Frankowski avec ses dribbles avant de le voir avaler son coté gauche comme un bonbec, revenir dans l’axe et placer une frappe croisée du droit au pied du poteau de Samba (28e). Cela aura eu le mérite de libérer davantage celui qui avait déjà été le Parisien le plus percutant.

Une bonne nouvelle pour Paris, un calvaire pour Rennes qui sera impuissant devant la fougue du Géorgien. Faute de voir ses services pour Mayulu (51e) et Dembélé faire mouche (64e), il se chargera donc de faire le break d’une frappe puissante sous la barre suite à un caviar de Mayulu (3-0, 67e). Un dixième doublé pour lui en carrière aux allures de cadeau de Noël, à condition qu’il sonne le réveil définitif du « Kvaradona ».

🔍 Avis & notations

Avis des lecteurs de PSG-Rennes (5-0) : l’heure du réveil a sonné pour Kvara :
Aucun avis
Aucun avis

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article PSG-Rennes (5-0) : l’heure du Publiez votre commentaire ou posez votre question...

À lire également

Messi, la consécration inédite

Lionel Messi et l’Inter Miami ont remporté samedi la finale de la Major League Soccer, à Fort Lauderdale, aux dépens de Vancouver.