« S’il gagne, il devra se battre contre un grand nom » : une place dans le top 15 en jeu pour Farès Ziam à l’UFC

Il est bien caché, dans l’ombre de Benoît Saint Denis . Mais lui aussi pourrait bientôt tutoyer les sommets du classement des poids légers de l’UFC. Sur une série de cinq victoires consécutives, Farès Ziam peut en ajouter une sixième dans la nuit de samedi à dimanche face au dangereux Nazim Sadykhov. Un gros défi qui peut marquer son entrée dans le fameux top 15 des meilleurs combattants de la planète.

« Pour moi, je fais déjà partie de ce top 15, estime toutefois le Lyonnais au micro de RMC Sport . Avec cinq victoires d’affilée, j’ai clairement ma place dedans, il n’y a plus qu’à prouver samedi soir. À l’UFC, en poids légers, on est plusieurs à mériter le top 15 selon moi et Nazim en fait partie aussi. C’est un combat d’élimination avant d’entrer dans ce classement. »

Manager influent au sein de l’UFC, Ali Abdelaziz, qui gère la carrière du Français, n’a aucun doute sur le fait qu’une victoire lui ouvrirait les portes du classement. « Farès Ziam est encore très jeune et très talentueux, juge-t-il auprès du diffuseur . Il devrait gagner ce combat et entrer dans le top 15, parce que Nazim Sadykhov est très bon aussi. S’il gagne, ça fera 6 victoires consécutives, il devra se battre contre un grand nom. Les grands noms ne peuvent plus l’ignorer. »

« À chaque combat j’évolue, c’est dur de m’étudier »

Mais avant cela, il faut gagner. Et ce ne sera pas simple. À 31 ans, l’Azerbaïdjanais est considéré comme l’un des grands talents de l’UFC . Il n’a d’ailleurs pas concédé la moindre défaite depuis 2018 et son premier combat chez les professionnels. À l’UFC, il compte quatre victoires, toutes avant la limite, et un match nul. Il a notamment battu Terrance McKinney, qui avait lui-même battu le Français.

« Je ne le connais pas personnellement mais on l’a étudié, promet Farès Ziam . Je l’ai croisé une ou deux fois l’année dernière, je sais que c’est un bon gars. Et je sais qu’on va se faire la guerre samedi. » Notamment dans le combat debout, l’atout des deux hommes. « On a travaillé avec des gauchers, avec un peu plus de pied-poing que d’habitude. C’est son point fort donc on a travaillé la défense mais aussi la lutte et le sol. On a fait du MMA quoi. »

Le Lyonnais s’est notamment envolé pour les États-Unis pour sa préparation, s’entraînant avec Khamzat Chimaev et Arman Tsarukyan, deux terreurs de l’organisation. Et il assure avoir encore progressé. « À chaque combat j’évolue, c’est dur de m’étudier, estime le poids léger. On peut le faire quand même mais je suis différent à chaque fois, je sors une autre performance, c’est difficile de savoir ce qui va arriver. »

En dix mois loin de la cage, Farès Ziam a sans doute eu l’occasion de concocter quelques surprises. Prévu sur la carte de l’UFC Paris 4 le 6 septembre dernier face à Kauê Fernandes, l’ancien kickboxeur avait déclaré forfait suite au décès soudain de sa grand-mère. Cette fois, à 28 ans, il doit absolument avancer dans sa carrière s’il veut atteindre les sommets.