« Un succès de caractère, de fierté et de volonté » : victorieux de l’ASM, l’OM reste à bord du wagon de tête à mi-saison

L’OM a donc bouclé hier soir sa folle semaine par une victoire cruciale face à un concurrent direct au podium, désormais relégué à neuf longueurs. Il faut bien avouer que le Mistral tourbillonnant peut jouer de sacrés tours aux Marseillais, peu vernis lors de leurs deux dernières sorties en championnat -2-2 contre Toulouse, 0-1 à Lille - mais ragaillardis en quatre jours, dans la foulée d’un succès précieux à Bruxelles en C1 (3-2) et donc d’une victoire « de caractère » contre des Monégasques imprécis ou pas aidés par l’arbitrage -but de Camara (51e) refusé pour un hors-jeu passif de Balogun.

Dans un choc de clôture de la 16e journée qui a longtemps tenu ses promesses, les Olympiens l’ont finalement emporté grâce à une nouvelle réalisation de leur meilleur élément, Mason Greenwood, lequel s’impose progressivement dans le paysage actuel comme le meilleur joueur de l’Hexagone. Impliqué sur les trois réalisations phocéennes sur le terrain de l’Union Saint-Gilloise , l’ailier anglais a donc récidivé ce dimanche soir pour offrir à l’OM sa 10e victoire de l’exercice en championnat.

Un succès au forceps fondamental qui permet aux Olympiens de rester au contact de Lens (5 points) et du PSG (4 pts) -qu’ils affronteront le 24 janvier (21h05) et le 8 février (20h45)-, et de prendre leurs distances avec les poursuivants lyonnais (5 pts) et rennais (5 pts). Derrière, le trou semble déjà fait et l’écart trop important pour imaginer les Bleu et Blanc chuter au classement.

De Zerbi : « Le vrai Marseille est né le 1er septembre »

Auteur d’une nouvelle probante prestation, l’international américain Timothy Weah (25 ans, 47 sélections, 7 buts) saluait : « Cette victoire nous fait du bien. On a beaucoup travaillé cette semaine. On savait que Monaco est une bonne équipe, ça a été dur jusqu’à la fin. Mais on a su faire la différence devant le but, c’est ce qui nous permet de gagner. On a joué un très gros match, je suis fier de l’équipe, on doit continuer comme ça. »

Dans l’auditorium du Vélodrome , Roberto De Zerbi analysait avec recul : « Nous devons être satisfaits de ce qu’on fait, y compris de la victoire d’aujourd’hui (lire dimanche), car c’était une victoire de caractère, de fierté, de volonté. C’est l’un des matchs que je retiendrai le plus de mon expérience à Marseille. Mais on ne peut pas être entièrement satisfaits, car on a laissé filer des points bêtement contre Angers (2-2) et Toulouse (2-2), mais aussi sur les premiers matches de la saison (revers à Rennes et à Lyon) quand on n’était pas prêts. Car le vrai Marseille est né le 1er septembre. »

Le mercato hivernal, l’ambition du titre, le Vélodrome cette saison... 🎙️

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Un calendrier dantesque à venir

Quatre mois plus tard, l’OM est toujours en course en Ligue des champions (16e avec 9 points) comme en Ligue 1 et se prépare à vivre une période charnière. « Janvier sera crucial : dix matchs en trente-cinq jours. Il faudra mettre le turbo, tout le monde devra s’impliquer, joueurs et staff. Les matchs contre Lens et le PSG valent trois points comme les autres, mais ils arrivent dans une période clé, pointait le natif de Brescia. Si on est au complet, je pourrai mieux gérer les énergies. Avec des retours comme Medina, Traoré ou Gouiri, c’est plus difficile de choisir le onze, mais plus simple de gérer le groupe. »

Un agenda qui n’effraie par le fils de George Weah : « À Marseille, tu veux gagner, toujours. On va pousser jusqu’à la fin pour faire quelque chose. On a l’effectif pour réussir de grandes choses. Ce ne sera pas facile, car le championnat est relevé, avec Lens, Paris, Lille… Mais il faut être justes, bien jouer et continuer à pousser ensemble. » Hier soir, les Phocéens ont montré qu’ils avaient de la ressource et le regard tourné vers le haut du classement.