Vendée Fontenay - PSG (0-4) : un travail de pro signé Dembélé

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Dans quelques années, les amateurs de Vendée Fontenay (N3), cinquième division, pourront toujours dire à leurs petits enfants qu’ils ont croisé la route d’un Ballon d’Or. C’était quatre jours avant Noël, et même si la période s’y prêtait, il ne leur a fait aucun cadeau.

Titulaire pour la première fois depuis le 29 octobre, avec le brassard de capitaine autour du bras, Ousmane Dembélé a tenu son rang, ce samedi à Nantes, pour ouvrir la voie des 16es de finale de Coupe de France au Paris Saint-Germain .

Comme souvent dans la plus belle des compétitions nationales, le Petit a d’abord résisté, bombé le torse, galvanisé par son public dans un stade de la Beaujoire plein à craquer (34 600 spectateurs), à faire mieux que jeu égal pendant 20 bonnes minutes dans une ambiance frissonnante. Puis les champions d’Europe ont déroulé, évidemment porté par le meilleur joueur de la planète qui, à la manière d’un chef d’orchestre, a donné le tempo à suivre.

Il y avait quelque chose de musical dans la gestuelle du numéro 10, comme une belle mélodie qui semblait signifier que tout était ordonné pour qu’il brille. Il faut dire que la pelouse, en très bon état, était loin du bourbier servi par Espaly la saison dernière et qu’il n’a pas manqué d’espaces pour se mettre en évidence.

Ramos s’invite à la fête

En première période, Dembélé, venu chercher les ballons très bas, a montré qu’il avait des jambes. Une manière pour lui de remettre les pendules à l’heure après une entrée frustrante contre Flamengo en finale de la Coupe intercontinentale où il s’est pris les pieds dans le tapis en manquant son pénalty. L’ancien Barcelonais n’est pas encore au meilleur de sa forme, mais il trépignait d’impatience de démarrer enfin une rencontre.

Il lui fallait ce déclic, une étincelle, pour éloigner la frustration d’une première partie de saison contrariée par deux blessures à l’ischio, une au mollet et un virus qui l’a séché avant le déplacement à Bilbao en Ligue des champions, le 10 décembre.

Alors qu’un feu d’artifice était tiré au même moment de l’extérieur de l’enceinte, il a lancé sur orbite Désiré Doué pour l’ouverture du score (0-1, 25e) avant de transformer du droit un pénalty obtenu par Gonçalo Ramos (0-2, 34e), l’autre grand bonhomme de la soirée, auteur d’un doublé après la pause dans un intervalle de cinq minutes (0-3, 53e ; 0-4, 58e).

Malgré une équipe très remaniée, les débuts du gardien Renato Marin (19 ans), décisif sur un arrêt en fin de partie, de Noah Nsoki (18 ans) et du malheureux David Boly (16 ans), blessé après seulement 29 minutes , les Parisiens ont fait le nécessaire pour s’assurer une entrée en matière tranquille.

Dembélé, en superstar, est, lui, sorti sous l’ovation d’un stade acquis à sa cause qui ne pouvait le laisser s’en aller sans l’avoir félicité pour son année historique. Ce n’est pas tous les jours qu’un Ballon d’Or vous rend visite, encore moins qu’il affronte des joueurs dont la réalité du quotidien ne se résume pas au ballon. Cela méritait bien un petit clin d’œil aux champions d’Europe qui referment 2025, non sans une pointe d’émotion et le sentiment d’avoir vécu des derniers mois gigantesques. Vivement 2026 !

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